Bonjour à tous ! Cette semaine, Laetitia et moi vous proposons un entretien avec Alex Bouaziz, co-fondateur de Deel, une entreprise qui facilite les relations entre les entreprises et leurs collaborateurs qui résident dans des pays étrangers.
L’une des dimensions de la transition en cours, c’est la banalisation du travail à distance. Pour les entreprises, il s’agit d’une transformation radicale de leur approche du marché du travail. À partir du moment où il n’existe plus d’unité de lieu entre l’entreprise et les personnes qu’elle emploie, tout change. Les collaborateurs sont libres de s’installer où ils veulent et vont avoir tendance à chercher une amélioration de leur cadre de vie. Les employeurs, de leur côté, prennent conscience du fait qu’ils peuvent faire affaire avec des collaborateurs de talent indépendamment de la contrainte de proximité. Désormais, il est possible de constituer une équipe répartie sur les cinq continents, et d’en manager tous les membres à distance !
Mais est-ce vraiment le cas ? La réalité, que connaissent beaucoup d’entreprises pionnières en matière de travail à distance, c’est que les frictions ont tendance à se multiplier. Quel est la forme contractuelle la plus adaptée si l’on veut recruter un collaborateur qui réside dans un autre pays ? Si l’on décide de signer un contrat de travail, quelle va être la juridiction compétente ? De quels prélèvements obligatoires l’entreprise est-elle redevable ? À quel régime fiscal va être soumise la rémunération ? Et quels vont être les droits du travailleur en matière de protection sociale ?
Jusqu’à une date récente, beaucoup de startups qui faisaient le choix de recruter des collaborateurs de talent dans d’autres pays restaient dans le flou – parfois au prix de déconvenues ! Mais à partir du moment où la pandémie de COVID-19 accélère la transition vers le modèle des “équipes distribuées”, il devient urgent de poser les questions qui fâchent, et de se tourner vers des professionnels qui peuvent aider les employeurs à se mettre en conformité avec le droit des différents pays concernés.
C’est la proposition de valeur de Deel : aider les employeurs, quel que soit leur pays d’établissement, à embaucher et manager n’importe qui, quel que soit son pays de résidence. Dans cette interview, Alex nous explique toutes les difficultés de ce modèle encore mal compris, mais aussi ce qu’il met en place pour faciliter les choses. Nous abordons également la question du futur du travail dans un monde où le travail distribué devient la norme, ainsi que l’expérience singulière d’Alex, qui vit lui-même entre Israël et la France mais a levé des fonds pour accélérer sa croissance auprès de l’un des plus prestigieux investisseurs en capital-risque dans la Silicon Valley : Andreessen Horowitz. Nous vous souhaitons une excellente écoute !
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(Générique : Franz Liszt, Mephisto-Valse, S.514—extrait du disque Miroirs de Jonas Vitaud, NoMadMusic.)
Un marché du travail sans frontières ?