Bonjour, c’est Laetitia 🤗 Voici le “Récap” de Nouveau Départ, envoyé désormais chaque jeudi pour vous guider dans nos contenus et mettre la semaine en perspective.
Au sommaire aujourd’hui 👇
Les données créent un biais systématique en défaveur des femmes.
Nos vidéos sont disponibles au format podcast !
La pandémie va transformer notre rapport au bureau et à la ville.
La fragmentation du monde et ses conséquences.
COVID-19 : les femmes invisibles ?
Au Royaume-Uni, les équipements de protection fournis au personnel soignant du National Health Service ont un défaut : ils sont conçus pour des hommes alors que 75% de ces travailleurs sont des femmes. Le résultat, c’est une protection amoindrie et un risque plus élevé de contamination par le COVID-19.
Mais cette inadéquation est, d’une certaine manière, anecdotique – malgré la gravité de la situation. Ce sont en fait tous les équipements, infrastructures et biens de consommation qui sont conçus depuis toujours sur des jeux de données biaisés, dans lesquels les femmes sont absentes ou sous-représentées. C’est l’objet de mon Édito mis en ligne il y a quelques heures sur notre chaîne YouTube 👇
Aujourd’hui, le fait que les femmes ne sont pas retracées dans les jeux de données est devenu une question de vie ou de mort dans le contexte de la pandémie. Comment progresser sur ce front ? Ce sera l’objet de plusieurs contenus dans les semaines à venir. Pour y avoir accès, abonnez-vous à Nouveau Départ !
Des podcasts pour nos abonnés
C’est l’une des demandes les plus récurrentes que nous avons de la part de nos abonnés : rendre les contenus de Nouveau Départ, qui sont pour l’essentiel des vidéos, disponibles au format podcast. Avec le recul, il y a plusieurs raisons à ça :
Le fait qu’un podcast c’est plus facile à écouter pendant qu’on est occupé à autre chose, comme repasser des chemises ou faire la cuisine. Sans compter que les interfaces de podcasting permettent souvent d’ajuster la vitesse de défilement pour les auditeurs les plus pressés 😉
Par ailleurs, dans cette période de confinement, nous finissons tous par en avoir assez de regarder quelqu’un parler sur un écran. Ce phénomène porte même un nom, la “Zoom fatigue”, et j’ai écrit à ce sujet dans L’Express pas plus tard qu’hier ! Suivez le lien 👉 Quand le télétravail révèle les failles du management.
Dans les jours qui viennent, nous allons convertir tous nos contenus vidéos au format audio, de façon à ce que chacun navigue suivant ses préférences. Voici déjà le podcast de l’interview de Denis Maillard sur l’indispensable reconnaissance des travailleurs du “back office” (podcast réservé à nos abonnés) 👇
Les flâneurs bientôt exclus des villes ?
Demain, nous mettrons en ligne une interview de l’urbaniste Camille Rabineau à propos de la transformation des espaces publics — bureaux, espaces commerciaux, espaces urbains publics — sous l’effet de la pandémie. Pour la découvrir, il vous faut vous abonner sans tarder !
Après le déconfinement, certains télétravailleurs envisagent de retourner au bureau. Mais à quoi ressemblera un bureau respectant les critères de la distanciation sociale et les règles sanitaires strictes propres à une période de pandémie ? À tout sauf à un lieu convivial où nous pourrions renouer des liens avec nos chers collègues ! Dans ces conditions, quel est l’intérêt pour nous de retourner au bureau ?
Le bureau n’est d’ailleurs pas le seul espace collectif affecté par la pandémie. Que deviennent les espaces publics urbains et autres lieux de flânerie dans une ville que nous souhaitons tous “COVID-free” ? Le risque, c’est que nos villes ne soient pensées qu’autour de la mobilité – aller d’un point A à un point B – plutôt que la vie, les interactions sociales et l’habitation.
Le monde se fragmente à toute vitesse : une bonne nouvelle ? 🤔
Parmi les nombreuses tendances que la pandémie ne fait qu’accélérer, il y a la défragmentation du mondes. Comme Nicolas l’explique dans son “Grand angle” mis en ligne hier sur Le retour de la souveraineté économique (réservé aux abonnés),
Tout, dans l’évolution des relations internationales, indique que nous rentrons dans une phase de démondialisation (…) Des pays autrefois alliés se tournent désormais le dos. Les négociations commerciales multilatérales sont au point mort. Les États-Unis, à travers l’administration Trump, signifient au reste du monde qu’ils ne se soucient plus guère de remplir leur mission de gendarme du monde.
Dans ce contexte, la tentation est grande pour les uns et les autres de tenter de rapatrier les chaînes de production sur le territoire national. Pour beaucoup, c’est une bonne nouvelle : nous allons devenir moins dépendants d’autres pays, comme la Chine (dans l’industrie) et les États-Unis (dans le numérique). La réalité, cependant, c’est que des chaînes de production plus locales rendent l’économie plus vulnérables aux inévitables fluctuations de l’offre et de la demande à l’âge entrepreneurial.
L’une des conséquences négatives, c’est le retour potentiel de l’inflation, dans un contexte où les pouvoirs publics injectent massivement des liquidités mais où le raccourcissement des chaînes de valeur empêchent d’amortir les chocs de demande. C’était l’objet de l’Édito de Nicolas sur la question de l’inflation lundi dernier 👇
Pour finir
Nous sommes à votre écoute ! Nouveau Départ va monter d’un cran dans les prochains jours. Outre les interviews et “Grands angles” disponibles au format podcast, nous devrions mettre en ligne la semaine prochaine un site Web pour permettre à nos abonnés d’accéder plus facilement aux différents contenus.
Par ailleurs, n’oubliez pas de parler de nous à vos amis et collègues : dès que nous franchirons le seuil de 15% d’inscrits ayant souscrit un abonnement, nous basculerons les “Grands angles” et certaines interviews en live pour pouvoir interagir avec vous !
Enfin, envoyez-nous du feedback en répondant à ce mail 🤗 Pour vous abonner à notre chaîne YouTube, c’est par ici. Suivez Nouveau Départ sur Twitter ici : @_NouveauDepart_. Jetez aussi un oeil à notre page Facebook. Et suivez-nous sur LinkedIn (Laetitia & Nicolas) et sur Twitter (Nicolas & Laetitia).